Texte de Clémence Attar 

 

 

 

 

 

 

 

« C’est cette odeur qu’on avait oubliée.

L’humide reprend le pouvoir sur le chaud.

A quelques endroits se forment des flaques.

On ne sait pas d’où elles viennent.

Pourtant le ciel est bleu.»

 Clémence Attar – autrice des Enchantements

Le texte naît du désir de mettre sur les plateaux une langue qui émane des quartiers populaires. Le processus d’écriture part d’heures entières à écouter des gens parler, à évoluer au sein d’un groupe. Il s’est ensuite agi de fixer les sujets de discussion, le vocabulaire et les structures syntaxiques à l’écrit, en construisant la langue des Enchantements. Il ne s’agit pas d’une retranscription du réel, mais d’un travail de fiction. Quel est le rythme de cette langue ? Comment la parole fuse et circule entre les groupes et à l’intérieur d’eux ?

 

Le texte se veut au plus proche de l’oral par le biais de mots presque retranscrits phonétiquement, par la suppression de plusieurs éléments de ponctuation et par l’insertion de mots de liaison, de respiration au sein des répliques. La pièce parle de deux journées de canicule, où le temps s’étire et où tout fonctionne lentement. Elle se centre autour de six personnages, trois hommes et trois femmes qui décident de ne plus subir la chaleur et de prendre les choses en main : acheter des piscines, des bâches, trouver du sable, créer des plages et des bassins municipaux dans les appartements et faire de l’argent. 

 

Comme les douze coups d’une horloge, la pièce est rythmée par des scènes matinales au café du quartier où les voix d’un chœur de darons se mêlent aux bruits des verres et à la télévision en fond sonore.

L'équipe artistique

ADMINISTRATION et PRODUCTION : Sarah CORROYER et Aziliz EDY

 

ASSISTANAT à la PRODUCTION : Claudie BECOTE

 

CRÉATION COSTUMES : Françoise LEGER

 

CRÉATION LUMIÈRE : Lou MOREL

 

CRÉATION SON : Amaury DUPUIS

 

ÉCRITURE : CLEMENCE ATTAR

 

JEU : Salomé AYACHE, Mama BOURAS, Ryad FERRAD, Oumnia HANADER, Antoine KOBI et Clyde YEGUETE

 

MISE EN SCÈNE : Clémence ATTAR et Louna BILLA

 

SCÉNOGRAPHIE : Mathis BRUNET–BAHUT

 

STAGE : Bleuenn COLSON

Coproduction et accueil en résidence : Théâtre Ouvert, centre national desdramaturgies contemporaines.

 

Accueil en résidence / mise à disposition d’espaces : Le CENTQUATRE-PARIS, L’espace Arthaud, l’École Nationale Supérieur des Arts et Techniques du Théâtre (ENSATT), Théâtre des Célestins.

 

Autres partenaires / soutiens :Lauréat 2022 de la fondation Entrée en Scène, avec le soutien du dispositif d’insertion professionnel de l’ENSATT.

 

Subvention : DRAC Auvergne-Rhône-Alpes.

© @Tennysan – Lou Morel – Bleueen Colson

Texte de Clémence Attar 

mis en scène par le Collectif STP

« Les vagues grossissent, grossissent, et s’éclatent contre le mur.

Le mur ruisselle, continuellement. 

L’eau du mur

remplit la pièce. »

  Clémence Attar – autrice des Enchantements

Le texte naît du désir de mettre sur les plateaux une langue qui émane des quartiers populaires. Le processus d’écriture part d’heures entières à écouter des gens parler, à évoluer au sein d’un groupe. Il s’est ensuite agi de fixer les sujets de discussion, le vocabulaire et les structures syntaxiques à l’écrit, en construisant la langue des Enchantements. Il ne s’agit pas d’une retranscription du réel, mais d’un travail de fiction. Quel est le rythme de cette langue ? Comment la parole fuse et circule entre les groupes et à l’intérieur d’eux ? Le texte se veut au plus proche de l’oral par le biais de mots presque retranscrits phonétiquement, par la suppression de plusieurs éléments de ponctuation et par l’insertion de mots de liaison, de respiration au sein des répliques. La pièce parle de deux journées de canicule, où le temps s’étire et où tout fonctionne lentement. Elle se centre autour de six personnages, trois hommes et trois femmes qui décident de ne plus subir la chaleur et de prendre les choses en main : acheter des piscines, des bâches, trouver du sable, créer des plages et des bassins municipaux dans les appartements et faire de l’argent. Comme les douze coups d’une horloge, la pièce est rythmée par des scènes matinales au café du quartier où les voix d’un chœur de darons se mêlent aux bruits des verres et à la télévision en fond sonore.

L'équipe artistique

ADMINISTRATION et PRODUCTION : Sarah CORROYER et Aziliz EDY

 

ASSISTANAT à la PRODUCTION : Claudie BECOTE

 

CRÉATION COSTUMES : Françoise LEGER

 

CRÉATION LUMIÈRE : Lou MOREL

 

CRÉATION SON : Amaury DUPUIS

 

ÉCRITURE : Clémence ATTAR

 

JEU : Salomé AYACHE, Mama BOURAS, Ryad FERRAD, Oumnia HANADER, Antoine KOBI et Clyde YEGUETE

 

MISE EN SCÈNE : Clémence ATTAR et Louna BILLA

 

SCÉNOGRAPHIE : Mathis BRUNET–BAHUT

 

STAGE : Bleuenn COLSON

Coproduction et accueil en résidence : Théâtre Ouvert, centre national des dramaturgies contemporaines.

 

Accueil en résidence / mise à disposition d’espaces : Le CENTQUATRE-PARIS, L’espace Arthaud, l’École Nationale Supérieur des Arts et Techniques du Théâtre (ENSATT), Théâtre des Célestins.

 

Autres partenaires / soutiens :  Lauréat 2022 de la fondation Entrée en Scène, avec le soutien du dispositif d’insertion professionnel de l’ENSATT.

 

Subvention : DRAC Auvergne-Rhône-Alpes.